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...Au Pupitre

Lectures théâtrales avec 3 fois rien

Un texte. Trois acteur.ice.s. Trois pupitres. Et c'est tout.

Tout public à partir de 10 ans ( sauf exception et choix de texte jeune public)

Pour la rue, la salle et les espaces non dédiés

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Le projet

Trois pupitres. Deux acteurs et une actrice. Un texte. Voilà. C’est tout.

Et c’est bien suffisant.

 

Pour commencer nous lirons du Feydeau. Et ouais !
Parce que Georges Feydeau à déjà fait tout le travail, avec brio, parce que tout est écrit, décrit, commenté, mis en scène. Parce qu’il est un chirurgien du rythme comique, parce que lui, mieux que personne, sait comment jouer un Vaudeville.

Alors nous lui ferons confiance. Nous prendrons sa matière brute. Et la ferons entendre, comme si elle sortait fraîchement de sa plume.

Nous aurions pu porter des robes à volants ou des pantalons à pinces et sauter sur des canapés en claquant des portes.

Nous aurions pu.

Mais nous sommes en 2024. Plus en 1911… Nous souhaitons poser un regard d’acteur.ice.s du XIXème siècle sur cette partition aussi bien effrayante qu’attirante que nous propose Georges Feydeau. Et puis imposer un salon, des chaises, des tables, des portes à claquer et des canapés en velours fermerait le champs des possibles de la représentation tous terrains. Ce qui est notre envie et notre moteur. Jouer partout, pour tous et toutes.

À trois, les comédiens joueront donc tous les personnages, feront exister les lieux par les corps, par les transformations d’espaces grâce aux pupitres et surtout par les didascalies  du texte qui deviendront des personnages à part entière. Ils joueront de la forme avec le fond offert par Feydeau. Comme une mise à nue du Vaudeville, les trois comédiens vous proposent une dissection du texte de Georges Feydeau « Mais n’te promène donc pas toute nue » avec pour seuls instruments, des pupitres et du papier.

Plusieurs textes ont été proposés et puis comme une évidence, Georges Feydeau s’est imposé sur notre table et plus précisément cette comédie en un acte, « Mais n’te promène donc pas tout nue »…

Pourquoi ce texte ? Est-ce lié à la position actuelle de la femme, à un écho à #Mee too ?Une envie de rire du bourgeois ou l’envie de réaliser un fantasme d’acteur.ice, jouer du Feydeau ?  Peut-être un peu de tout ça.
 
Toujours est-il que nous nous sommes réunis pour partager avec le public des textes de théâtre, le vrai, le beau, l’oublié parfois, le méconnu peut-être ?
Alors comptons les treize coups et osons le pari du théâtre de texte, hors contexte, déstructuré, revisité, à corps et à voix perdus.

résumé

« Mais n’te promène donc pas tout nue » c’est surtout l’histoire de Mr Ventroux, un riche homme politique, désireux de pouvoir et son éternelle peur des préjugés et des dangers qu’ils pourraient représenter pour sa carrière.

Et puis c’est bien sûr, l’histoire de Clarisse Ventroux, sa femme. La femme. Une femme qui se veut libre mais qui est un ouragan de naïveté et qui provoquera malgré elle tous les hommes, serviteur, ennemi politique ou encore journaliste qui auront le plaisir de croiser son chemin, pour le plus grand malheur de son mari.

C’est également l’histoire de Victor, le majordome, qui pose un regard désabusé sur la panique ambiante qui règne chez ses patrons.

Au final :  tout cela est-il si important ?…


 

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